[...] à chaque premier vers -au nombre de dix- on peut faire correspondre dix seconds vers différents ; il y a donc cent combinaisons différentes des deux premiers vers ; en y joignant le troisième il y en aura mille et, pour les dix sonnets, complets, de quatorze vers, le lecteur peut composer cent mille milliards de sonnets différents !
Comme l'a bien dit Lautréamont, la poésie doit être faite par tous, non par un. [...]
Raymond Queneau